Auteur de la série des Cartzzle et d’In Extremis
Je suis Juan Rodriguez, avec un petit accent aigu sur le i, témoin de ma nationalité et de mes origines : l’Espagne !
À l’origine du commencement, je suis arrivé en France dans les bagages de mes parents à 3 ans. Plus grand, j’ai créé des jeux à l’époque ou c’était une denrée assez rare. J’en ai conçu à Jeux & Stratégie, puis « Tic Tac Boum » et « Élixir » ont été édités. J’ai monté une maison d’édition pour publier le premier jeu de rôle Français : « Rêve de Dragon », que j’ai partiellement illustré avec Tignous et un commissaire de police ! Ça été l’occasion d’apprendre la mise en page, qui, avec la communication et la création graphique, a été mon gagne pain pendant 30 ans ! J’ai travaillé à « Charlie Hebdo » pendant 10 ans. En parallèle j’ai créé quelques jeux : « Tyranosaurus Rex », « Bombay Bazar », « les Poilus » à nouveau avec Tignous, « Décrocher la Lune », « Armistice », « Silex and the City », « Sur le Fil » avec Julien Prothière, « Tracks », « Fictions », et bien d’autres…
Pour moi, les jeux doivent toujours être l’occasion de vivre un moment particulier et émotionnellement fort. Je cherche à ce que les sujets de mes jeux ne soient pas anodins et qu’ils contiennent des éléments culturels. Je pense qu’il faut essayer de s’inscrire dans la durée avec chaque création, et c’est pas une mince affaire !
Chez Opla, j’ai créé avec Julien Prothière « In extremis » qui a été un long projet ambitieux accompagné par tout l’équipe de Opla. Je participe aussi à toute la série des Cartzzles avec Bony et Florent. Retravailler des classiques en les détournant pour les besoins des défis du jeu, quel défi personnel, quel challenge ! Je me suis aperçu qu’ici l’œuvre était perçue d’une façon beaucoup plus intense qu’avec un puzzle. La surface de la carte et le besoin de l’analyser pour la placer correctement obligent à rentrer dans l’image et à s’en imprégner d’une manière plus globale que dans les visuels très fractionnés d’un puzzle. Et j’adore ça !
Et sinon, dans la vie en général, la création sous différentes formes occupe une grande part. J’adore explorer des nouvelles façons d’utiliser les objets, entre jeux et jouets…
Pour finir, je tiens à vous dire qu’il faut être exigeant pour pouvoir être fier de tout ce que l’on fait, c’est pas toujours facile, mais ça vaut vraiment le coup.
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